Spécialités: Chimiothérapie - Le promoteur: Institut régional du Cancer de Montpellier (ICM) Val d'Aurelle

Étude GABRINOX : étude de phase 1-2, évaluant l’efficacité et la sécurité d’emploi d’un traitement associant de la gemcitabine et du nab-paclitaxel (GemBrax) suivi par un traitement standard de type FOLFIRINOX, chez des patients ayant un adénocarcinome du pancréas métastatique. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité d’emploi d’un traitement associant de la gemcitabine et du nab-paclitaxel (GemBrax) suivi par un traitement standard de type FOLFIRINOX, chez des patients ayant un adénocarcinome du pancréas métastatique. Cette étude comprendra deux parties : Durant la première partie, les patients recevront un traitement comprenant du nab-paclitaxel administré en perfusion intraveineuse pendant plus de trente minutes et de la gemcitabine administrée en perfusion intraveineuse, une fois par semaine, trois semaines sur quatre. Les patients recevront ensuite, un traitement standard par FOLFIRINOX comprenant de l’acide folinique, de l’irinotecan, de l’oxaliplatine administrés en perfusion intraveineuse et du fluorouracile administré en bolus puis en perfusion intraveineuse continue pendant quarante-six heures, à la troisième semaine et à la septième semaine de traitement. Dans le cadre de cette étude, différentes doses de nab-paclitaxel et de gemcitabine seront testées jusqu’à obtention de la dose la mieux adaptée. Durant la deuxième partie, les patients recevront un traitement comprenant du nab-paclitaxel administré en perfusion intraveineuse et de la gemcitabine administrée en perfusion intraveineuse une fois par semaine, trois semaines sur quatre, à la dose la mieux adaptée déterminée dans la première partie de l’étude. Les patients recevront ensuite, un traitement par FOLFIRINOX selon les mêmes modalités que dans la première partie.

Essai clos aux inclusions

Étude BREGO : étude de phase 1b-2, évaluant la sécurité d’emploi et l’efficacité du régorafénib administré en association avec une chimiothérapie à base de gemcitabine modifiée et d’oxaliplatine (mGEMOX), chez des patients ayant un cancer des voies biliaires avancé. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité du régorafénib administré en association avec une chimiothérapie à base de gemcitabine modifiée et d’oxaliplatine (mGEMOX), chez des patients ayant un cancer des voies biliaires avancé. Cette étude comprendra deux parties : Dans la première partie, les patients recevront des comprimés de régorafénib pendant deux semaines, associés à une chimiothérapie de type mGEMOX, à base de gemcitabine modifiée et d’oxaliplatine, administrée en perfusion intraveineuse au premier et au huitième jour de chaque cure. Ces traitements seront répétés toutes les trois semaines. Dans le cadre de cette première partie différentes doses de régorafénib seront testées jusqu’à obtention de la dose la mieux adaptée. Dans la deuxième partie, les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront des comprimés de régorafénib, administrés à la dose la mieux adaptée déterminée dans la première partie, associés à une chimiothérapie de type mGEMOX. Ces traitements seront administrés selon les mêmes modalités que dans la première partie, jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Les patients du deuxième groupe recevront une chimiothérapie de type mGEMOX seule administrée selon les mêmes modalités que dans la première partie, jusqu’à la rechute ou l’intolérance.

Essai ouvert aux inclusions

GRECCAR 4 : Essai de phase 2 randomisé évaluant l’efficacité d’un traitement multimodale personnalisé, chez des patients ayant un cancer du rectum localement évolué. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer une stratégie thérapeutique personnalisée, chez des patients ayant un cancer du rectum localement avancé. Les patients recevront une chimiothérapie d’induction de type FOLFIRINOX comprenant une perfusion d’irinotécan, d’oxaliplatine, d’acide folinique, et de 5-FU IV, suivi d’une perfusion continue de 5-FU sur 46h. Ce traitement sera répété toutes les deux semaines, jusqu’à quatre cures. Après évaluation de la réponse au traitement, deux groupes de patients seront constitués. A l’intérieur de ces groupes, les patients seront répartis de façon aléatoire en deux sous-groupes. Groupes des patients très bons répondeurs : Les patients du premier sous-groupe auront une chirurgie rectale immédiate. Les patients du deuxième sous-groupe recevront une séance radiothérapie par jour, cinq jours par semaine, pendant cinq semaines. Les patients recevront également des comprimés de capécitabine deux fois par jour, chaque jour de la radiothérapie. Groupe de patients moins bons répondeurs : Les patients du troisième sous-groupe recevront le même traitement que dans le deuxième sous-groupe. Les patients du quatrième sous-groupe recevront le même traitement que dans le deuxième sous-groupe, mais la dose de radiothérapie sera plus importante. Dans les six à huit semaines suivant la fin du traitement (radiothérapie), tous les patients seront opérés du rectum. Tous les patients auront ensuite un traitement post-opératoire laissé au libre choix du médecin. A l’issue de la chirurgie, les patients auront une 1ère visite post-opératoire dans un délai de six semaines. Un bilan de surveillance sera ensuite réalisé tous les quatre mois pendant deux ans, puis tous les six mois, les trois années suivantes. Au cours de ces visites, les patients complèteront notamment des questionnaires de qualité de vie.

Essai clos aux inclusions

GETUG V04 : Essai de phase 2, randomisé évaluant une chimioradiothérapie par cisplatine associée ou non à la gemcitabine, comme traitement conservateur, chez des patients ayant un cancer infiltrant de la vessie opérable d’emblée. L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité d’un traitement associant une radiothérapie à une chimiothérapie par cisplatine associée ou non à la gemcitabine, comme traitement conservateur, chez des patients ayant un cancer de la vessie infiltrant. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes de traitement. Les patients du premier groupe recevront une radiothérapie, cinq jours par semaine, pendant cinq semaines. Ils recevront également une chimiothérapie par des injections intraveineuses continues de cisplatine pendant quatre jours consécutifs lors de la première et quatrième semaine de radiothérapie. Les patients du deuxième groupe recevront une radiothérapie et une chimiothérapie par cisplatine selon les mêmes modalités que dans le premier groupe. Ils recevront également des injections intraveineuses de gemcitabine deux fois par semaines, pendant 5 semaines. Trois semaines après la fin des traitements, un examen par cystoscopie sera réalisé sous anesthésie générale pour une évaluation de la réponse au traitement. En cas de rechute, les patients auront une cystectomie radicale et sortiront de l’essai. En absence de cellule tumorale lors de la cystoscopie, les patients recevront un complément de traitement par chimioradiothérapie à partir de la quatrième ou cinquième semaine après la fin de la première partie de la chimioradiothérapie. Les patients du premier groupe recevront une chimiothérapie par des injections de cisplatine pendant quatre jours consécutifs, associée à une radiothérapie, cinq jours par semaine, pendant deux semaines. Les patients du deuxième groupe recevront le cisplatine et une radiothérapie selon les mêmes modalités que dans le premier groupe, mais ils recevront également des injections de gemcitabine, deux fois par semaine pendant deux semaines.

Essai ouvert aux inclusions
Essai clos aux inclusions

Étude NEXT-REGIRI : étude de phase 3, randomisée évaluant l’efficacité du régorafénib associé à de l’irinotécan par rapport à du régorafénib seul chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique porteur d’un génotype de type A/A de la cycline D1, en échec de chimiothérapie standard. Le cancer colorectal est le 3e cancer le plus répandu dans le monde avec environ 1 million de nouveaux cas et plus de 500 000 décès chaque année. Environ 30% des patients atteints de cancer colorectal présentent une maladie métastatique synchrone, et 40 à 50% développeront des métastases à distance de la chirurgie de la tumeur primitive. Outre la chirurgie de la tumeur primitive, les traitements ablatifs (chirurgie, radiofréquence, radiothérapie) constituent le seul traitement curatif des métastases. Ces traitements ne sont toutefois pas toujours réalisables et leur faisabilité dépend notamment de la localisation et du nombre de métastases. La dérégulation du cycle cellulaire est un élément clé de la carcinogénèse, son ciblage représente une approche intéressante dans la prise en charge des cancers. La cycline D1 est impliquée dans l’initiation de la division cellulaire. L'irinotécan est un médicament anticancéreux utilisé dans le traitement des cancers colorectaux. C’est un pro-médicament dont le métabolite actif inhibe une enzyme, la topoisomérase 1. Il induit préférentiellement des cassures de l'ADN dans les cellules cancéreuses. Le régorafénib est un traitement standard du cancer colorectal métastatique. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du régorafénib associé à de l’irinotécan par rapport à du régorafénib seul chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique porteur d’un génotype de type A/A de la cycline D1, en échec de chimiothérapie standard. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront de l’irinotécan tous les 15 jours associé à du régorafénib 1 fois par jour, du 2e au 8e jour et du 16e au 22e jour de chaque cure de 4 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2e groupe recevront du régorafénib 1 fois par jour pendant 3 semaines, suivi d’1 semaine de repos. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée de 36 mois après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Essai clos aux inclusions

Étude LEANOX : étude de phase 2 randomisée évaluant l’effet de l’adaptation de la dose d’oxaliplatine par rapport à l’indice corporel de masse maigre sur la neurotoxicité, chez des patients ayant un cancer colorectal de stade 3 traité par chimiothérapie adjuvante à base d’oxaliplatine. Le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme et le troisième chez l’homme. Il touche le côlon et le rectum et se développe lentement pendant 5 à 10 ans avant de s’étendre à d’autres parties du corps. Le cancer colorectal peut former des métastases, notamment dans le foie ou dans les poumons, s’il n’est pas détecté à temps. Le traitement du cancer colorectal métastatique comprend généralement une thérapie ciblée seule ou associée à une chimiothérapie comme par exemple la chimiothérapie de type FOLFOX à base d’oxaliplatine. La dose de chimiothérapie est le plus souvent adaptée à la surface corporelle du patient. Cependant, de récentes études suggèrent que l’indice corporel de masse maigre pourrait être un facteur important à prendre en compte pour limiter la toxicité de la chimiothérapie. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’effet de l’adaptation de la dose d’oxaliplatine par rapport à l’indice corporel de masse maigre sur la neurotoxicité chez des patients ayant un cancer colorectal de stade 3 traité par chimiothérapie adjuvante à base d’oxaliplatine. Les patients seront répartis en deux groupes en fonction de la dose théorique d’oxaliplatine adaptée à leur indice corporel de masse maigre (LBM). Les patients du 1er groupe, pour lesquels la dose théorique d’oxaliplatine à administrer est inférieure à 3,09 mg/kg, recevront une chimiothérapie adjuvante de type FOLFOX 4 comprenant de l’oxaliplatine à une dose de 85 mg/m2, associé à de la leucovorine et du 5-fluorouracile. Le traitement sera répété toutes les 2 semaines jusqu’à 12 cures et pendant une durée maximale de 6 mois en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2e groupe, pour lesquels la dose théorique d’oxaliplatine à administrer est supérieure à 3,09 mg/kg, seront répartis de manière aléatoire en 2 sous-groupes : Les patients du 1er sous-groupe recevront une chimiothérapie adjuvante de type FOLFOX 4 administrée de la même manière que pour les patients du 1er groupe. Les patients du 2e sous-groupe recevront une chimiothérapie adjuvante de type FOLFOX 4, comprenant de l’oxaliplatine à une dose adaptée à leur indice corporel de masse maigre, associé à de la leucovorine et du 5-fluorouracile. Le traitement sera répété toutes les 2 semaines jusqu’à 12 cures et pendant une durée maximale de 6 mois en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 3 ans.

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